Oui les deux sont liés. Attention, pavé !
J’ai eu un vrai coup de foudre pour la robe Clarisse de Chez Machine en regardant le podcast de Lise Tailor. La robe présentée était magnifique et je l’ai tout de suite imaginée en double-gaze. J’adore ce tissu. Ce n’est pas si difficile à coudre et c’est surtout très agréable à porter. Ici, c’est une double-gaze de Cousette. Il s’agit d’un échange et je tiens à souligner la gentillesse et le professionnalisme de cette boutique en ligne. En effet, j’avais commandé une superbe viscose, que je n’ai jamais reçu suite à un vol en boîte aux lettres. Et oui, nos boîte aux lettres sont régulièrement visitées et pillées, tout le quartier le savait, sauf moi, bon maintenant, moi aussi je le sais. Cousette a gentiment proposé un avoir parce que le tissu n’était plus en stock (j’avais la rage contre mon voleur, non, en fait, je crois que j’ai toujours la rage contre lui !). J’ai un peu laissé traîné mais lorsque les nouveautés pour l’été sont arrivées, j’ai été sans force devant cette couleur. Et quand j’ai reçu le tissu, j’étais encore plus contente. Seul mini-souci, il est un peu transparent, mais pas de souci, parce que mon patron désignée, la robe Clarisse, est doublée, du moins son haut.
Le tissu et le retour du soleil m’ont vraiment motivée à me bouger pour coudre ma jolie robe. J’ai donc imprimé le patron, je l’ai assemblé et j’ai procédé à des ajustements. Je mesure 1m74 et je voulais que la robe tombe correctement. J’ai mis une demi-journée pour faire les modifications. Et encore, impossible de savoir la stature du patron. Ce n’est pas dans le livret et je n’ai pas trouvé l’information sur le site. Donc, j’ai fais un peu au jugé. Le lendemain, je me suis fiée au tableau des mesures et j’ai coupé une taille 44. La seule chose que j’ai modifié c’est la largeur des manches, maintenant je ne prends plus de risque. J’ai commencé à coudre le haut et la doublure. Les découpes princesses et les pinces tombaient plutôt bien, tant mieux.
Par hasard, lors de l’atelier pour coudre mon gilet Complicité, j’ai rencontré la prof de couture qui officie au magasin. Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu un bon ressenti et j’ai pris rendez-vous pour qu’elle m’explique enfin comment poser un zip invisible, vraiment invisible et qui reste invisible. Je suis arrivée avec ma robe pour un cours d’une durée de 2h et je suis restée la journée. La prof m’a tout fait découdre, recoudre, surjeter au fur et à mesure, m’a expliquée le montage d’une robe et comment coudre un zip invisible, vraiment invisible et qui reste invisible. C’était long. Mais voilà le résultat.


Douche froide ! En enfilant la robe pour la première fois, j’ai trouvé un je-ne-sais-quoi qui n’allait pas. Tout simplement je trouve que la robe ne me va pas. Elle ne me convient pas. Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas. La robe est belle, elle est bien finie, le tissu est sensationnel, mais non, ça ne va pas. Je flotte dans le haut de la robe, l’encolure n’est pas plaquée et selon mes mouvements, on peut voir ma bretelle de soutien-gorge. A l’inverse, la robe me moulerait presque au niveau du ventre et de la taille (alors que j’ai fais très attention à ces mesures parce que quand on a du ventre comme moi, on s’efforce de ne pas le mouler).

Et puis, je ne sais pas, la jupe, pourtant évasée comme j’aime, ne me va pas tellement non plus. Est-ce la double gaze ? Mais pourtant, c’est un tissu plutôt mou…

Cette robe m’a énormément fait réfléchir à ma façon de coudre. Enfin surtout sur ma manière d’acheter des patrons. Ah et sinon, après deux mauvaises expériences, finalement j’ai repris des cours de couture. Cet hiver, j’avais l’impression de ne rien apprendre de plus en couture, d’être maladroite, de faire des erreurs bêtes et je commençais à perdre confiance en moi. Là j’étais très contente d’avoir une prof pour me guider. Sincèrement. J’ai eu l’impression de progresser. Si jamais j’avais du coudre cette robe toute seule, je pense que j’aurai vraiment eu du mal, tant j’ai décousu/recousu. Certaines des explications n’étaient pas très claires pour moi.
Là où je pense vraiment m’être améliorée, ce sont les finitions. Ma prof a été intransigeante sur les finitions. Je me suis souvenue quand je débutais : les finitions avaient si peu d’importantes… Elles me faisaient perdre du temps pour finir mon vêtement. Alors qu’aujourd’hui, ce qui m’importe le plus, justement, ce sont les finitions. J’ai appris à les apprécier. Elles rendent le vêtement plus joli et plus durable. Et là, je vois bien que j’ai changé ma manière de coudre. Allez, je vais avoir l’audace de prétendre que j’ai progressé et du coup, bon bilan !

Et là, vous pouvez remarquer que j’ai fais les ajustements pour la robe et que j’ai oublié la doublure. Boulet !

Le rendu est quand même plus joli

J’ai cousu la doublure aux emmanchures à la main. Avec des vrais points solides et jolis. j’étais fière. Et j’ai aussi cousu la doublure au zip de cette façon.

Rendu impec’
Bilan :
Techniques : Coudre un zip invisible, coudre des jolis point à la main, surjeter en rond, arrêter un surjet, monter une robe…
Confort : La double-gaze est toujours aussi confortable à porter. L’encolure est trop lâche, la taille me serre, surtout vers la fin de la journée.
Style : euh, non, vraiment pas. Ce n’est pas une robe pour moi.
Economie : J’ai acheté le patron pour 9€ et j’ai commandé 2 mètres de double-gaze (il m’en reste un peu, pas de quoi faire un haut cependant) 29€, je crois que le zip valait 3€, cela met la robe à 41 euros.
WordPress:
J'aime chargement…